Contract for difference

Découvrez les CFD pas à pas pour des placements judicieux

Les Contracts For Difference sont des instruments financiers dérivés

Les CFD (Contrats de Différence en français) ont été institués en 2004 par une directive européenne. Ces contrats sont depuis autorisés en France, comme dans onze autres pays en Europe ainsi que dans six autres dans le monde.

Ce sont des contrats qui sont passés entre deux parties, l’« acheteur » (l’investisseur) et le « vendeur » (un courtier spécialisé). Un CFD est créé à l’ouverture de la position (à l’achat) et est soldé à la fermeture de la position (à la vente). Le CFD est basé sur un produit intitulé « sous-jacent », dont seule est prise en compte la différence de valeur entre le moment de la vente et celui de l’achat.

L’investisseur n’achète donc pas le sous-jacent. Il investit, au contraire, exclusivement sur la variation à la hausse ou à la baisse du cours de l’actif sous-jacent, et n’est propriétaire de cet actif à aucun moment. On parle donc d’instrument financier dérivé.

Les sous-jacents peuvent être de types multiples. Il peut s’agir d’actions cotées en bourse, de devises, d’indices boursiers, de matières premières ou de matières énergétiques.

Les CFD, mode de fonctionnement

L’investisseur choisit un actif sous-jacent, décide de la date et de l’heure de l’achat sur le marché correspondant, et indique qu’il investit à la hausse ou à la baisse pour ce sous-jacent.

C’est à ce moment que le Contrat de Différence est créé, ce qui correspond à l’ouverture de la position. L’investisseur dépose sur le compte associé une fraction préfixée du montant correspondant à l’achat total du sous-jacent. Il est à noter que ce pourcentage peut être très faible, et qu’il varie selon les courtiers et selon les contrats.

A l’ouverture de la position, le CFD est défini comme étant à durée indéfinie ou au contraire comme ayant une date d’expiration fixée. Dans un cas comme dans l’autre l’investisseur choisit lui-même le moment de la vente, c’est-à-dire de la fermeture de la position. Sauf bien sûr si le CFD était à date d’expiration fixée, date à compter de laquelle la vente doit obligatoirement être effectuée.

La valeur du sous-jacent à l’ouverture de la position est inscrite au contrat. C’est elle qui servira de référence au moment de la vente. Le principe de la fermeture de la position est très simple. Imaginons que l’acheteur avait investi à la hausse. Au moment de la vente :
– Soit l’actif sous-jacent a pris de la valeur, et l’investisseur est alors rémunéré de la différence positive entre la nouvelle valeur du moment et celle de référence à l’achat, moins les frais de commission perçus par le courtier (broker en anglais) ;
– Soit l’actif a perdu de la valeur, est l’investisseur doit payer la différence, à laquelle s’ajoutent les frais de commission.

Le principe de l’effet de levier, des négociations possibles en temps réel, des marchés partout dans le monde

Le principe de l’effet de levier est tout simplement lié au fait qu’une fraction seulement du montant total correspondant à l’achat est à déposer par l’investisseur à l’ouverture de la position. Cet effet levier peut prendre des valeurs allant jusqu’à x20. Cet effet joue évidemment un rôle attracteur indéniable pour les CFD, mais ce n’est pas le seul.

Les CFD permettent également de négocier à toute heure du jour et de la nuit, de réagir en temps réel aux évolutions des marchés (du monde entier).

De plus, c’est l’investisseur qui choisit le moment où il ferme la position, de préférence bien sûr au moment qu’il estimera lui être le plus profitable.

Attention toutefois à l’effet de levier. En cas de perte, l’investisseur peut en effet devoir payer une somme supérieure à celle qu’il avait investie à l’ouverture de la position. Il faut donc être particulièrement vigilant quant aux investissements effectués et aux risques pris, et s’assurer d’en avoir parfaitement compris les conséquences potentielles.

Cet article vous a été présenté par ETX Capital (http://www.etxcapital.fr/).

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